Avec Romain Gary c'est une histoire qui dure. Et bien sûr, tout le monde s'en fout.
Mes premières larmes ( mes seules larmes) sur un roman, je les lui dois.
C'était dans "Les racines du ciel" avec la célèbre charge des éléphants...
Et puis il y a eu "La promesse de l'aube".
Et là, je me suis dit que plus jamais cet auteur ne me ferait pleurer.
C'est nul de pleurer sur un bouquin...
C'est fort de faire pleurer son lecteur. Non?
S'il est un homme, un seul, que j'aurais voulu connaître, c'est Romain Gary.
Roman Kacew.
Quand rien ne va, grâce à lui, je marche seule sur la plage de Big-Sur.
"Les phoques se sont tus, sur les rochers, et je reste là, les yeux fermés, en souriant, et je m'imagine que l'un d'eux va s'approcher tout doucement de moi et que je vais soudain sentir contre ma joue ou dans le creux de l'épaule un museau affectueux...J'ai vécu."
Un jour, j'en suis sûre, je le rencontrerai.
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